Regard 1…
sur l’Histoire.
Une pièce de monnaie d’or, découverte en 1882 (musée national de Zürich) semble indiquer une présence humaine à Soral à l’époque celtique déjà. Plus tard des villas romaines sont édifiées aux alentours, de part et d’autre de la frontière actuelle. A Soral même, l’existence d’un lieu dit « Sur-la-Ville », ainsi que la topographie du village inciterait à penser qu’un tel établissement a été construit, bien que ce fait ne soit pas confirmé par l’appellation de la localité (Sorra, puis Soral). La certitude d’un peuplement ultérieur est cependant acquise par la présence, à l’est du village, de tombes caractéristiques des Burgondes. Soral entre dans l’histoire écrite avec les nobles de Rougemont (qui ont donné à la commune ses armoiries). Leur château est cité pour la première fois à la fin du XIe siècle et ses infrastructures sont actuellement enfouies sous le vignoble à proximité de la frontière près de la route menant à Viry. Un autre château (Domaine de la Perrière), plus important fut construit en amont de Rougemont, sur l’autre rive de La Laire, entre 1329 et 1339. Il appartenait à la famille de Viry, alliée aux Rougemont, jusqu’à l’occupation du baillage de Ternier par les Bernois. Soral fut ainsi partagé entre la domination des de Viry et celle des de Rougemont, ces derniers contrôlant le territoire actuellement français de Thairy. Lors de la restitution par les Bernois du baillage de Ternier, la destinée de Soral fut essentiellement savoyarde contrairement à celle des territoires voisins de Laconnex et Avusy qui étaient d’anciennes possessions de Saint-Victor. Le Prieuré de Saint-Victor y possédait toutefois quelques fiefs et y exerçait les « droits utiles », alors que le châtelain de Ternier, sur procuration de la maison de Savoie, se réservait le droit du dernier supplice.